"Mon fils il n'a pas de travail, mais il a tout. Il a chope le secret de la vie, lui" Citation de Ui, ile de Maupiti, parlant de son fils qui possede une voiture, une maison sur la plage devant le lagon, et qui revend le poisson qu'il peche de temps en temps pour gagner un peu d'argent. Nous on trouve cette philosophie de vie plutot interessante. Sable blanc, cocotiers, eaux chaudes, on signe demain aussi!
Nous venons donc de passer 17 jours en Polynesie francaise. La Polynesie se compose de 5 archipels: la Societe, les Australes, les Marquises, les Tuamotu et les Gambiers. Ces noms vous font deja rever n'est-ce pas?...
Tahiti et ses petites soeurs sont regroupees dans l'archipel de la Societe.
En arrivant nous sommes accueillis par Pascale, Dino et leurs enfants Coline et Leo; et colliers de fleurs a l'aeroport s'il vous plait! Ils vivent a Papeete, la capitale de Tahiti. Cette ville n' a pas de charme mais c'est le centre nevralgique de l'archipel. Les 2 premiers jours il pleut. Le temps ne tourne pas du tout a notre avantage. C'est la saison des pluies en ce moment...
Le 3eme jour nous profitons d'une acalmie pour faire le tour de Tahiti. Tahiti est composee de l' ile principale (Tahiti Nui) et d'une presqu'ile (Tahiti Iti). Le temps menacant ne nous permet pas d'admirer les belles couleurs du lagon alors nous nous concentrons sur la montagne. Car Tahiti est tres montagneuse et culmine a 2000m. En cette periode la vegetation est luxuriante et les fleurs abondent. C' est une explosion de couleurs et de senteurs. En empruntant des sentiers on peut voir de nombreuses cascades et des jardins fleuris. Mais ce qui retient notre attention est la beaute de cette montagne verte au mileu du pacifique.
A l'ouest on devine Moorea qui se dresse a quelques 20km seulement.
On rejoint ensuite l'ile de Maupiti. Nous sommes d'abord loges chez un "personnage" nomme Ui, conteur de legendes. Ui a toujours vecu sur Maupiti et possede de nombreuses terres. Sa pension se situe a quelques dizaines de metres de l' unique plage de l'ile qui borde un lagon aux eaux "turquoise carte postale". L'ile principale de Maupiti est entouree de Motus ("motou"). Un motu est un banc de sable qui ferme le lagon. Nous passerons 2 jours chez Juliette et Ariti qui vivent sur un motu. Juliette a quitte sa Bretagne natale pour rejoindre Ariti, son amoureux de vacances, sur son ile et voici 34 ans qu'elle vit sur le motu Tiapa'a. En 1997 un tres violent cyclone a ravage l'ile de Maupiti et les habitants ont du tout reconstruire. C'est suite a cette catastrophe que Juliette et Ariti vont creer leur pension. Juliette s'ennuie un peu et les touristes de passage sont les bienvenus. La pension Roses des Iles voit donc le jour et juliette bavarde avec ses clients, bavarde, bavarde et bavarde. Elle ne s'ennuie plus!
Leur motu est situe a cote de la passe Onoiau, l'une des plus dangereuses de la Polynesie. Une passe est un passage dans le recif qui permet aux bateaux d'acceder au lagon. Cette passe est dangereuse parce que les courants sont tourbillonnants et qu'elle est etroite. Il faut connaitre le coin avant de s'y aventurer, sinon c'est l'echouage presque garantit.
Juliette et Ariti nous pretent masques, tubas, palmes et fusils de peche. On verra quelques poissons de couleur mais c'est assez decevant par rapport a Corn Island au Nicaragua. On verra quand meme des raies qui jouent et un aileron de requin. Adrien chasse comme un pro et nous ramene quelques poissons pour le diner.
Apres Maupiti, nous nous envolons pour l'ile de Taha'a, l'ile vanille. Le premier jour il pleut, on en profite pour recuperer. Et oui, nos vacances en Polynesie ne sont pas de tout repos: bronzage, barbotage, lecture, repas, chasse, plongee. 6 activites intenses a mener chaque jour! Le lendemain Haiti, le fils de notre hote, nous emmene en bateau jusqu'au motu Tau Tau. Il est 8h30 et la plage est deserte...jusqu'a 9h15. Des groupes de touristes et des familles debarquent, les clients de hotels de luxe se reveillent... Enfin, la plage est publique! ici il y a un jardin de corail et plein de poissons. Ils sont plus colores qu'a Maupiti et beaucoup plus nombreux. Les coraux sont magnifiques et ils forment des sentiers sous marins. Il suffit de remonter la plage, d'entrer dans l'eau et de se laisser aller par le courant en observant les fonds. Si on s'arrete les poissons chirurgiens viennent tout pret, ils sont tres curieux et s'agglutinent autour de nous. Il y a aussi des poissons peroquets qui semblent avoir ete colores au stabilo. Il fait beau, il fait chaud, le sable est blanc, le lagon sensationellement turquoise et nous faisons face au fameux bungalows construits sur l'eau. La vue est splendide!
Le lendemain nous profitons des quelques heures qu'il nous reste sur l'ile pour visiter une vanilleraie. Avant la vanille etait cultivee dans des champs, aujourd'hui elle est cultivee sous serre a cause des vols de gousses et des oiseaux. La qualite a baisse mais les cultivateurs travaillent dans des conditions moins eprouvantes. Haiti en profite pour nous faire decourir differentes sortes de fruits et de fleurs. Chaque famille a un regime de bananes suspendu dans sa terrasse et un manguier ou autre arbre fruitier. Au moins les tahitiens peuvent manger leurs 5 fruits frais par jour! Les prix ne sont pas exorbitants ici. Mais il ne s,agit que des fruits parce que la vie en Polynesie est tres chere, les prix sont 75% plus eleves qu'en metropole. D'ailleurs nous ne ferons pas le tour de l'ile en velo vu les prix de la location!
Nous terminons notre sejour sur l'ile de Moorea. Direction le camping Nelson. 1ere voiture: Philippe, ancien baroudeur. 2eme voiture: un monsieur francais qui vit depuis 22 ans sur Moorea et qui garde la maison d'un ami americain. 3eme voiture: une jeune francaise installee a Moorea depuis quelques annees. Mais ou sont les tahitiens? En moins d'une heure nous avons atteint notre destination. Le camping Nelson se situe en bord de lagon. Nous avons 24h pour profiter de l'ile et ce sont les dernieres heures qui vont etre excitantes. Entre Moorea et l'un de ses motus, il est possible de nager avec des raies et des requins. Ces derniers sont inoffensifs parce qu'ils sont nourris. Mais ils peuvent mesurer jusqu'a 1m80. A vrai dire on n'est pas non plus hyper rassures mais puisqu'on est deja au Paradis, plongeons! Les raies volent litteralement. Leur mouvement de nage rappelle le vol de certains rapaces, lent et majestueux. On arrive a en caresser et leur peau est tres douce. Les requins tournent en rond autour de nous mais nous ignorent completement. On les tient a l'oeil quand meme...
Enfin nous rejoignons Tahiti. Une avant-derniere soiree en polynesie nous attend et c'est sous les sons marquisiens que nous la passerons. En route pour l'un des plus beaux hotels de l'ile pour un spectacle de danse. Les hommes dansent le haka et les vahines leur fameux dehanche. Les mouvements sont puissants et guerriers pour les hommes, sensuels pour les femmes.
La Polynesie est une destination paradisiaque, une explosion de couleurs, de senteurs, de saveurs et de chants de coqs...Les lagons sont turquoises, l'eau limpide, le sable blanc, les cocotiers en bois! C'est fou! Mais attention a l'envers du decor. Les tahitiens ne vivent pas tous au paradis. Il y des bidons villes derriere les beaux hotels et de nombreuses personnes vivent dans la rue. Ce n'est pas que le bonheur.
En tous cas la Polynesie restera une tres belle escale dans notre voyage et fera certainement partie du top 5.
Un grand merci a Dino et sa famille pour leur accueil chaleureux. Une petite rencontre une semaine avant le depart qui a remis notre itineraire en question et c'est les yeux plein d'etoiles qu'on quitte Tahiti. Merci encore et profitez bien de l'annee et demi qu'il vous reste sur l'ile.
ps: si les lagons sont tels que sur les cartes postales...les vahines ne sont pas comme dans vos reves les garcons...par contre les maori sont cuisses!
Vocabulaire: vahine popa, c'est la fille blanche
tane : son homme
jeudi 20 janvier 2011
mercredi 19 janvier 2011
Ile de Paques
En arrivant à l'aéroport d'Hanga Roa, la capitale (et unique ville!)de cette île chilienne, nous nous dirigeons vers les rabatteurs d'hôtels et de campings. Victorino nous convainc (c'est le moins cher). En route pour le camping Tipani. Pépé, le proprio, nous accueille. On est bien loin du gabarit chilien. Pépé ressemble plus à un 2nd ligne de rugby! Un vrai maori! Mais derrière ce physique de molosse, se cache un super gars, très simple et qui possède un sens de l'accueil irréprochable. Il offre d'ailleurs le soir même un barbec de poissons aux 9 touristes de son camping: Anne Claire et Fred, Clément et nous, les français, Carlos le péruvien, Mickael l'allemand et ? et ? les 2 japonnais. On se sent comme dans son propre jardin ici, c'est vraiment plaisant et reposant.
Située à 3760km du Chili et à 4100km de Tahiti, l'île de Pâques est l'une des terres les plus isolée au monde. L'île habitée la plus proche, Pitcairn, flotte à près de 2000km vers l'ouest. 3 principaux volcans se situent aux angles de cette île triangulaire. Le plus haut, le volcan Terevaka, culmine à 511m. L'île est majoritairement sèche, recouverte d'herbe roussie, de quelques cocotiers et d' eucalyptus qui sentent si bon. Partout sur l'île, chevauchent des troupeaux de chevaux et de poulains. On en trouvera même deux sur le parking de l'aéroport!
On ne sait pas précisément à quelle époque remonte le peuplement de l'île, ni s'il s'effectua en une ou plusieurs fois. La mort des principaux dépositaires de la tradition et du savoir, les Maori Rongo Rongo, déportés en 1863 par des marchands d'esclaves péruviens, a soldé la perte définitive d'une grande partie de la culture et de la connaissance du passé de l'île de Pâques. Ainsi on peut trouver près de 900 Moai sur l'île, ces statues mystérieuses dont les plus anciennes avaient été taillées dans les environs de l'an 800. Erigées pour la plupart aux bord de mer, les yeux tournés vers l'intérieur, ces statues personnifieraient les ancêtres fondateurs de clans, protègeraient les descendants et transmettraient la Mana (force spirituelle). Certains Moai portent sur la tête un chapeau rond de pierre rouge. Autre signe particulier: les Moai avaient, semble-t-il, des yeux de corail pour représenter un visage vivant. Chaque Moai était érigé sur un Ahu cérémoniel. Les Moai étaient sculptés dans du tuf. Le plus petit jamais dressé mesure 1,13m et le plus grand 9,80m pour 74 tonnes. Le plus imposant de tous, dont l'extraction n'a pas été achevée, aurait mesuré 21,60m et pesé de 160 à 180 tonnes. Il aurait surement été intransportable!
Aujourd'hui on compte 4000 habitants sur l'île de Pâques. Le nom île de Pâques lui a été attribué parce qu'un hollandais l'a découverte le jour de Pâques.
Le premier jour nous allons voir le cratère du volcan Rano Kau qui offre une superbe vue sur l'océan Pacifique et son magnifique fond marécageux. Puis nous partons avec Anne Claire et Fred pour faire le tour de l'île en 3 jours. Anne Claire et Fred les de Lyonnais, passionnés de vélo, effectuent actuellement un tour du monde de 2 ans sur leur deux roues et ont déjà parcouru 17500 km en dix mois! Nous on dit "Chapeau, bonne continuation et surtout Bon Vent!!". On se repose sur la jolie plage d'Anakena, sable blanc et eau turquoise, après 20km de marche. Le premier soir on bivouaque près des chevaux avec une vue imprenable sur l'océan. Le lendemain la pluie nous réveille mais ne dure pas. On grimpe au sommet du volcan Poke. D'ici on domine toute l'île. Le soir on bivouaque près du site de Rano Raraku, la carrière où étaient taillés les Moai avant d'être transportés en bord de mer.
Réveil: 5h30. Il faut qu'on entre sur le site avant que l'hôtesse d'accueil arrive pour ouvrir les portes aux touristes. D'une part pour profiter du lever du jour sur les Moai, d'autre part parce que la veille elle nous a bien prévenu que le camping sauvage était interdit et enfin parce que le prix d'entrée est beaucoup trop élevé. On profite de ce privilège d'être juste tous les 4 sur le site!
Sur le retour on apercevra d'autres Moai, tombés suite à un tremblement de terre, un tsunami ou une attaque du clan ennemi.
Nous venons de passer 5 jours extras sur l'île de Pâques. L'intêret touristique ne requiert pas plus d'une semaine mais la gentillesse des pascuans donnent envie d'étirer le temps ou de revenir...
(Photos dans l'album Chili)
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Située à 3760km du Chili et à 4100km de Tahiti, l'île de Pâques est l'une des terres les plus isolée au monde. L'île habitée la plus proche, Pitcairn, flotte à près de 2000km vers l'ouest. 3 principaux volcans se situent aux angles de cette île triangulaire. Le plus haut, le volcan Terevaka, culmine à 511m. L'île est majoritairement sèche, recouverte d'herbe roussie, de quelques cocotiers et d' eucalyptus qui sentent si bon. Partout sur l'île, chevauchent des troupeaux de chevaux et de poulains. On en trouvera même deux sur le parking de l'aéroport!
On ne sait pas précisément à quelle époque remonte le peuplement de l'île, ni s'il s'effectua en une ou plusieurs fois. La mort des principaux dépositaires de la tradition et du savoir, les Maori Rongo Rongo, déportés en 1863 par des marchands d'esclaves péruviens, a soldé la perte définitive d'une grande partie de la culture et de la connaissance du passé de l'île de Pâques. Ainsi on peut trouver près de 900 Moai sur l'île, ces statues mystérieuses dont les plus anciennes avaient été taillées dans les environs de l'an 800. Erigées pour la plupart aux bord de mer, les yeux tournés vers l'intérieur, ces statues personnifieraient les ancêtres fondateurs de clans, protègeraient les descendants et transmettraient la Mana (force spirituelle). Certains Moai portent sur la tête un chapeau rond de pierre rouge. Autre signe particulier: les Moai avaient, semble-t-il, des yeux de corail pour représenter un visage vivant. Chaque Moai était érigé sur un Ahu cérémoniel. Les Moai étaient sculptés dans du tuf. Le plus petit jamais dressé mesure 1,13m et le plus grand 9,80m pour 74 tonnes. Le plus imposant de tous, dont l'extraction n'a pas été achevée, aurait mesuré 21,60m et pesé de 160 à 180 tonnes. Il aurait surement été intransportable!
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Aujourd'hui on compte 4000 habitants sur l'île de Pâques. Le nom île de Pâques lui a été attribué parce qu'un hollandais l'a découverte le jour de Pâques.
Le premier jour nous allons voir le cratère du volcan Rano Kau qui offre une superbe vue sur l'océan Pacifique et son magnifique fond marécageux. Puis nous partons avec Anne Claire et Fred pour faire le tour de l'île en 3 jours. Anne Claire et Fred les de Lyonnais, passionnés de vélo, effectuent actuellement un tour du monde de 2 ans sur leur deux roues et ont déjà parcouru 17500 km en dix mois! Nous on dit "Chapeau, bonne continuation et surtout Bon Vent!!". On se repose sur la jolie plage d'Anakena, sable blanc et eau turquoise, après 20km de marche. Le premier soir on bivouaque près des chevaux avec une vue imprenable sur l'océan. Le lendemain la pluie nous réveille mais ne dure pas. On grimpe au sommet du volcan Poke. D'ici on domine toute l'île. Le soir on bivouaque près du site de Rano Raraku, la carrière où étaient taillés les Moai avant d'être transportés en bord de mer.
Réveil: 5h30. Il faut qu'on entre sur le site avant que l'hôtesse d'accueil arrive pour ouvrir les portes aux touristes. D'une part pour profiter du lever du jour sur les Moai, d'autre part parce que la veille elle nous a bien prévenu que le camping sauvage était interdit et enfin parce que le prix d'entrée est beaucoup trop élevé. On profite de ce privilège d'être juste tous les 4 sur le site!
Sur le retour on apercevra d'autres Moai, tombés suite à un tremblement de terre, un tsunami ou une attaque du clan ennemi.
Nous venons de passer 5 jours extras sur l'île de Pâques. L'intêret touristique ne requiert pas plus d'une semaine mais la gentillesse des pascuans donnent envie d'étirer le temps ou de revenir...
(Photos dans l'album Chili)
mercredi 12 janvier 2011
La route des 7 lacs
Après avoir rejoint Cécile et Mehdi à Villarica (Chili), nous retournons tous les 4 en Argentine, à San Martin de los Andes.
L' attraction touristique ici: les lacs.
Afin de profiter au mieux des quelques jours dont nous disposons dans la région, nous louons une voiture. La loc de véhicules est un peu chère alors on prend un petit modèle. Résultats: on à l'allure de 4 post-adolescents qui partent profiter de leur premières vacances sans papa et maman. C' est sympa et ça rappelle de bons souvenirs! On est chargé à bloc, la voiture lève le nez et les fringues trainent partout...
Les lacs s'étendent sur plus de 100km de San Martin jusqu'à Villa la Angostura. Après une compétition acharnée lors le championnat mondial de ricochets, Adrien obtient les faveurs du jury pour la note technique mais se fait écraser par son adversaire direct, Mehdi, sur le plan artistique. Désolation du camp Ibarz... Puis nous reprenons la route pour le lac Hermoso. Le soir on campe à côté du lac Espejo, qui signifie "miroir". La partie de couinche reprend de plus belle après quelques semaines de trèves. Rappel: la 1ère manche avaient été remportée par les filles en Bolivie. Le lendemain nous poursuivons notre balade de lacs en lacs. Nuances de bleus, vue sur les sommets enneigés, plages de galets et eaux fraîches.
Après 5 jours avec nos copains parigos, 3 nuits en camping, 1 nuit en cage à poule dans un hôtel pour cyclistes, 45 croissants obtenus grâce à la force de persuasion de Cécile et 8 kg de glace, nous prenons la route vers le nord, pour Mendoza, tandis que Cécile et Mehdi rejoignent Calafate au sud.
L' intêret de Mendoza: le vin. Il est possible, près de cette ville, d' enfourcher un vélo pour faire le tour des bodégas et goûter à chaque vin. Malheureusement nous arrivons trop tard pour faire ce tour. Il faut partir très tôt le matin. Peu importe, nous nous régalerons autour d'un bon verre de rouge ce soir au resto!
Demain une longue journée de bus nous attend. On part pour Santiago del Chile, la capitale du Chili, d'où on prendra un vol pour l'île de Paques.
(Photos dans l'album Argentine)
L' attraction touristique ici: les lacs.
Afin de profiter au mieux des quelques jours dont nous disposons dans la région, nous louons une voiture. La loc de véhicules est un peu chère alors on prend un petit modèle. Résultats: on à l'allure de 4 post-adolescents qui partent profiter de leur premières vacances sans papa et maman. C' est sympa et ça rappelle de bons souvenirs! On est chargé à bloc, la voiture lève le nez et les fringues trainent partout...
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Les lacs s'étendent sur plus de 100km de San Martin jusqu'à Villa la Angostura. Après une compétition acharnée lors le championnat mondial de ricochets, Adrien obtient les faveurs du jury pour la note technique mais se fait écraser par son adversaire direct, Mehdi, sur le plan artistique. Désolation du camp Ibarz... Puis nous reprenons la route pour le lac Hermoso. Le soir on campe à côté du lac Espejo, qui signifie "miroir". La partie de couinche reprend de plus belle après quelques semaines de trèves. Rappel: la 1ère manche avaient été remportée par les filles en Bolivie. Le lendemain nous poursuivons notre balade de lacs en lacs. Nuances de bleus, vue sur les sommets enneigés, plages de galets et eaux fraîches.
Après 5 jours avec nos copains parigos, 3 nuits en camping, 1 nuit en cage à poule dans un hôtel pour cyclistes, 45 croissants obtenus grâce à la force de persuasion de Cécile et 8 kg de glace, nous prenons la route vers le nord, pour Mendoza, tandis que Cécile et Mehdi rejoignent Calafate au sud.
L' intêret de Mendoza: le vin. Il est possible, près de cette ville, d' enfourcher un vélo pour faire le tour des bodégas et goûter à chaque vin. Malheureusement nous arrivons trop tard pour faire ce tour. Il faut partir très tôt le matin. Peu importe, nous nous régalerons autour d'un bon verre de rouge ce soir au resto!
Demain une longue journée de bus nous attend. On part pour Santiago del Chile, la capitale du Chili, d'où on prendra un vol pour l'île de Paques.
(Photos dans l'album Argentine)
mardi 11 janvier 2011
Tout va bien
Suite à des mails nous informant que certains d´entre vous s´inquiètent de notre longue absence, nous vous confirmons que TOUT VA BIEN !!!
Nous avons quitté l´Argentine pour l´Ile de Paques et ce soir nous nous envolons pour Tahiti.
Nous sommes en retard sur le blog mais dès que nous aurons le temps de nous remettre au travail, vous pourrez de nouveau vous livrer à votre activité favorite !!!
A bientôt, caro et Adri.
Nous avons quitté l´Argentine pour l´Ile de Paques et ce soir nous nous envolons pour Tahiti.
Nous sommes en retard sur le blog mais dès que nous aurons le temps de nous remettre au travail, vous pourrez de nouveau vous livrer à votre activité favorite !!!
A bientôt, caro et Adri.
mardi 4 janvier 2011
Les Pinguinoooos !!!
On enchaine avec Punta Arenas, encore plus au sud de la Patagonie. Un peu plus et on à les pieds en Antarctique !
Pas loin se trouvent des colonies de pingouins: à Seno Otway (6000 couples) ou bien sur l´île de Magdalena (25000 couples). Nous choisissons Seno, le prix du tour organisé étant plus abordable.
On va donc passer 1h en compagnie de nos copains les pingouins, en bord de mer.
Non, les pingouins ne vivent pas tous sur la banquise!
Et ceux-là justement vivent sur terre et nichent sous terre, dans des petites galeries qu´ils creusent pour pondre et couver.
En cette période les petits sont nés et ils sont même près à s´aventurer dans la grande bleue tous seuls. Enfin, dans quelques semaines...
Il deviennent à peu près autonomes à l´âge de 2 mois. Ce qui est surprenant c´est leur taille. Ils sont plus gros que leur mère, on les reconnaît à leur duvet gris et leur allure pataude.
Les parents sont noirs et...sont patauds aussi!
Cette sympatique compagnie nous aura fait passer un bon moment. Ils sont attendrissants mais bien marrants !
Pas loin se trouvent des colonies de pingouins: à Seno Otway (6000 couples) ou bien sur l´île de Magdalena (25000 couples). Nous choisissons Seno, le prix du tour organisé étant plus abordable.
On va donc passer 1h en compagnie de nos copains les pingouins, en bord de mer.
Non, les pingouins ne vivent pas tous sur la banquise!
Et ceux-là justement vivent sur terre et nichent sous terre, dans des petites galeries qu´ils creusent pour pondre et couver.
En cette période les petits sont nés et ils sont même près à s´aventurer dans la grande bleue tous seuls. Enfin, dans quelques semaines...
Il deviennent à peu près autonomes à l´âge de 2 mois. Ce qui est surprenant c´est leur taille. Ils sont plus gros que leur mère, on les reconnaît à leur duvet gris et leur allure pataude.
Les parents sont noirs et...sont patauds aussi!
Cette sympatique compagnie nous aura fait passer un bon moment. Ils sont attendrissants mais bien marrants !
dimanche 2 janvier 2011
***** Torres del Paine *****
Nous revoilà, après quelques jours d'abscence...On espère que vous ne vous êtes pas trop ennuyés, surtout toi, Céline cousine, l'inconditionnelle des télés-réalités et autres séries culturelles!
Donc après la ville de El Calafate (Argentine), nous choisissons de découvrir la Patagonie chilienne (qui est donc toujours une région) et nous rejoignons Puerto Natales.
Nous souhaitons faire un treck de quelques jours dans le parc national de Torres del Paine.
Aprés une nuit de repos, qui semble-t-il ne l'a pas vraiment été pour moi (j'étale alègrement mon nutella sur une crêpe au petit dej...qui se révèle être un oeuf battu et cuit à la poêle...Mais je ne me démonte pas devant les autres touristes qui boivent leur café en face de moi. Oui, l´oeuf Nutella fait parti de la gasronomie française et je vais le manger en entier et avec l´air de rien!), nous prenons la route pour le parc. En arrivant on découvre avec plaisir la lagune Amarga dont le bleu turquoise en dit long sur les paysages que l'on va découvrir pendant les 5 jours á venir.
Il nous faut ensuite embarquer sur un bateau pour traverser le lac Pehoe. On navigue tout simplement sur du lait bleu !
Nous avons choisi de parcourir le treck W, qui doit son nom...à la forme de son tracé.
Pendant 5 journées ensoleillées on a pu admirer le glacier Grey, des lagunes, une forêt apaisante, des oiseaux rouges et noirs, des condors (de très près) et pour finir, le lever du soleil sur les fameuses Torres, c'est-a-dire des tours de pierre. Dame Nature est une artiste!
Le soir c'est camping gratuit donc commodités minimales: des toilettes (et on les sent de loin...). Et comme on a choisit de faire un treck en totale autonomie, on sort notre réchaud pour cuisiner de succulentes pâtes chinoises lyophilisées, arrosées d'un thé à la menthe, s'il vous plait!
Heureusement le soir du 31 nous rejoignons le refuge de Los Cuernos. Ici, douche et vrai repas! Bon, en ce qui concerne la douche, ce n'est pas le spa dont on revait...l'eau est gelée puisqu'elle arrive tout droit de la rivière. Par contre le repas est chaud ! Il s'agit d'un buffet à volonté. On est installé en face d'un couple d'italiens avec qui nous partagerons une bouteille de vin chilien. Ils s'adressent à nous en italien, on leur répond en espagnol. Tout le monde se comprend, tout le monde est content!
A 23h30 nos yeux piquent. Demain, de nouveau 5 à 6h de marche nous attendent avec 14 et 18kg de charge sur le dos. On patiente quand meme jusqu'à minuit pour se souhaiter une bonne année, on éteind les frontales, on zippe les duvets. Que c'est romantique !
Le dernier jour nous nous levons à 4h30 pour monter voir les Torres, à une heure de marche, et arriver avec les premiers rayons. La lumière rasante rend les parois dorées, c'est trés beau.
Trés beau treck !!
Et Bonne Année les Amis !!!
Donc après la ville de El Calafate (Argentine), nous choisissons de découvrir la Patagonie chilienne (qui est donc toujours une région) et nous rejoignons Puerto Natales.
Nous souhaitons faire un treck de quelques jours dans le parc national de Torres del Paine.
Aprés une nuit de repos, qui semble-t-il ne l'a pas vraiment été pour moi (j'étale alègrement mon nutella sur une crêpe au petit dej...qui se révèle être un oeuf battu et cuit à la poêle...Mais je ne me démonte pas devant les autres touristes qui boivent leur café en face de moi. Oui, l´oeuf Nutella fait parti de la gasronomie française et je vais le manger en entier et avec l´air de rien!), nous prenons la route pour le parc. En arrivant on découvre avec plaisir la lagune Amarga dont le bleu turquoise en dit long sur les paysages que l'on va découvrir pendant les 5 jours á venir.
Il nous faut ensuite embarquer sur un bateau pour traverser le lac Pehoe. On navigue tout simplement sur du lait bleu !
Nous avons choisi de parcourir le treck W, qui doit son nom...à la forme de son tracé.
Pendant 5 journées ensoleillées on a pu admirer le glacier Grey, des lagunes, une forêt apaisante, des oiseaux rouges et noirs, des condors (de très près) et pour finir, le lever du soleil sur les fameuses Torres, c'est-a-dire des tours de pierre. Dame Nature est une artiste!
Le soir c'est camping gratuit donc commodités minimales: des toilettes (et on les sent de loin...). Et comme on a choisit de faire un treck en totale autonomie, on sort notre réchaud pour cuisiner de succulentes pâtes chinoises lyophilisées, arrosées d'un thé à la menthe, s'il vous plait!
Heureusement le soir du 31 nous rejoignons le refuge de Los Cuernos. Ici, douche et vrai repas! Bon, en ce qui concerne la douche, ce n'est pas le spa dont on revait...l'eau est gelée puisqu'elle arrive tout droit de la rivière. Par contre le repas est chaud ! Il s'agit d'un buffet à volonté. On est installé en face d'un couple d'italiens avec qui nous partagerons une bouteille de vin chilien. Ils s'adressent à nous en italien, on leur répond en espagnol. Tout le monde se comprend, tout le monde est content!
A 23h30 nos yeux piquent. Demain, de nouveau 5 à 6h de marche nous attendent avec 14 et 18kg de charge sur le dos. On patiente quand meme jusqu'à minuit pour se souhaiter une bonne année, on éteind les frontales, on zippe les duvets. Que c'est romantique !
Le dernier jour nous nous levons à 4h30 pour monter voir les Torres, à une heure de marche, et arriver avec les premiers rayons. La lumière rasante rend les parois dorées, c'est trés beau.
Trés beau treck !!
Et Bonne Année les Amis !!!
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