Diaporama


Russie

vendredi 29 octobre 2010

Ingapirca

Ce matin, direction les ruines Incas d'Ingapirca.
Ce site n'a rien de comparable avec les sites Mayas que nous avons visités en début de voyage. On ne peut observer que des restes de murs de 50 cm de haut alors que l'enceinte faisait 2m70.
Ingapirca vient de INGA : inca et PIRCA : grand mur.
Une partie du site était habitée par les Cañaris et l'autre par les Incas venus du Pérou. Vers 1500 les deux groupes ont signé un pacte de paix. A partir de là les Cañaris et les Incas pouvaient se cotoyer, se marier, travailler ensemble. Par contre au moment des cérémonies chacun priait dans son propre temple : les cañaris dans le temple de la Lune et les Incas dans le temple du Soleil. Le temple du Soleil est le seul édifice encore en bon état de conservation.
Les deux groupes avaient un mode de construction différent. Les Cañaris montaient les murs au mortier avec des pierres de rivières alors que les Incas taillaient la pierre volcanique avec une telle précision qu'ils montaient les murs sans joint. Aujourd'hui encore on peut le vérifier avec le temple du Soleil, il est impossible de passer une aiguille entre deux pierres alors que celles-ci sont juste superposées. Les Incas construisaient aussi des aqueducs pour alimenter les bains publics, entre autres, et acheminaient l'eau des montagnes grâce à des sortes de tuyaux en pierre. Par ailleurs ils utilisaient un calendrier lunaire : un rocher dans lequel étaient creusés 28 trous. Ils s'en servaient pour connaître la bonne période de semence par exemple.
Dans les temples vivaient uniquement les 2 chefs. Aux solstices d'été et d'hiver la lumière pénétrait directement par la porte des 2 temples.
Les cérémonies Incas avaient lieu 2 fois par jour : le matin au lever du soleil et le soir au coucher du soleil. Le soleil était le dieu Inca.

jeudi 28 octobre 2010

Cuenca

Cuenca la belle !
Cette ville du sud de l'Equateur est magnifique. Toute l'architecture coloniale a été conservée et perpétuée.
On se sent bien á Cuenca, surtout ce matin! Le temps est parfait, soleil et chaleur, ciel bleu! Perfecto pour une visite.
Ses rues pavées, ses cathédrales, ses constructions en marbres et façades blanches, lui donne ce caractère colonial dont les habitants sont trés fiers.
Pour cela même, l'UNESCO a décidé de la déclarée Patrimoine culturel de l'Humanité.
On y trouve également des ruines Incas, de nombreux musées, de trés beaux parcs fleuris et arborés.
Cuenca est une étape touristique incontournable.
Aprés 3 mois de voyage, on peut affirmer qu'il s'agit de la plus jolie ville d'Amérique centrale et du sud que l'on a visitée.

mardi 26 octobre 2010

Chimborazo

Et pour commencer, un cadeau empoisonné pour Benoit : ascension du Chimborazo !
Notre Doudou arrive de Guayaquil á 0 métre au dessus du niveau de la mer et on le traine directement á 5000 métres...Ouille, ca fait mal á la tete.
Le Chimborazo culmine á 6310m. Sachant qu'il se trouve en Equateur et que la Terre a un renflement sur la ligne equinoxiale, la cime du Chimborazo est á la fois le point le plus éloigné du centre de la Terre et le point le plus proche du soleil !! Il est donc plus haut que l'Everest par rapport au centre de la Terre !

De Equateur


Pour s´habituer á l'altitude on passe la nuit á Pulingui San Pablo, un village Quechua. La communauté de 48 habitants vit de cultures de pommes de terres et d'élevage de vaches, de moutons et de lamas au pied du volcan éteint.
Alejandro nous accueille et passe trés vite aux prix de la nuit, au coût de l'utilisation de la cuisine, de la pincée de sel ou de sucre et nous ment en nous affirmant qu'on ne peut pas dormir au refuge qui se trouve á 4800m !
Mais Alejandro !!! Nous ne sommes pas des américains nés de la derniére pluie ! On a aussi des montagnes et des refuges en France! C'est fou, non???
Aprés s'etre installé, notre cher hôte insiste pour nous faire visiter l'école...Hum...hum...Baleine sous gravillon?? Mais oui ! Et c'est avec beaucoup de tact qu'á peine entrés dans la classe, Alejandro nous montre l'urne dans laquelle nous devons, en tant que dollars vivants, glisser un billet pour le bien de la communauté et la construction d'un internat! Tu reves Alejandro, demande á Lady Gaga elle est fan de toi !
Le soir, petit confit de canard et pommes de terre (2 dollars la livre au lieu de 20 centimes...mais bon Alejandro nous affirme qu'il paye le sac 15 dollars !!! Ah bon ? On croyait que tu produisais les patates dans ton champ...)
Aprés une nuit courte face au Chimborazo (on s'en fout, il fait nuit !), on commence l'ascencion.
On passe la barre des 5000m non sans peine : maux de tete pour Benoit, manque d'oxygéne pour Caro. Adrien ? Tout va bien, comme d'hab !
La vue est trés belle. Le Chimborazo est enneigé et on croise un troupeau sauvage d'alpagas. Au dessus du refuge une dizaine de steles sont érigées á la mémoire d'alpinistes qui ont perdus la vie en tentant de gravir le volcan. Un francais est parmi eux.
Le soir, nuit dans un refuge glacé mais l'expérience est sympa. Le lendemain on retourne á Pulingui pour récupérer nos gros sacs...Bizarre...Alejandro reste caché chez lui et fait passer les clés par une voisine...Des choses á se reprocher?

lundi 25 octobre 2010

Dans la famille DHIERAS, je demande le Frère!

Aujourd'hui Doudou arrive!
On prend donc le bus pour Guayaquil où Benoit (Doudou) arrive en avion.
Pour que tout soit plus simple on prend un hôtel en face de l'aéroport, à 5 miutes à pieds du terminal de bus. Le gérant de l'hôtel nous informe qu'il vaut mieux prendre un taxi pour se rendre à l'aéroport, le quartier étant craignos la nuit. Oui...il y a une passerelle à traverser pour aller à l'aéroport...Par précaution et pour économiser on décide d'aller à l'aéroport vers 18h00, avant la tombée de la nuit. Benoit arrive à minuit mais on trouvera bien à s'occuper!
Heu...l'aéroport est vraiment petit! On fait le tour du rdc, puis le tour de l'étage, on entre dans les 3 boutiques souvenirs, on boit un verre...il est 19h15 !! Youpi, encore 4h à attendre...L'horaire de l'arrivée de Benoit s'affiche...00h45...
Après avoir appris 120 capitales et 40 états des USA, l'heure arrive!
Plus qu'un quart d'heure et Doudou entre en scène! ET NOOOOON, c'était une blague!
Il est minuit trente et sur l'écran : Lima/Guayaquil : 12h00!
Et voilà...après 6h d'errance dans l'aéroport, nous partons nous coucher sans Doudou, coincé à Lima! Petit mail au cas où il arrive avant pour lui indiquer l'adresse de l'hôtel...
Et à 5h00 du mat, Doudou débarque enfin à l'hôtel !!!!
Après 3 avions, 15h de vol, 22h d'ecales, IL est parmis nous, chargé de confits de canard, saucisson, foies gras ,vin, chocolats...Vive la gastronomie française!!!

PS: pour passer le temps à l'aéroport, il y a un distributeur de nourriture pour les poissons qui barbottent dans des bassins à l'entrée! Oui, tout est possible dans ce monde!

samedi 23 octobre 2010

Baños

Ce matin on se lève aux aurores pour profiter des bains thermaux qui sont pris d'assault rapidement par les locaux.
On va aux bains de la Virgen, les plus connus et surtout les uniques bains chauds de la ville. Il y a 3 piscines : une froide, une tiède "plus" et une chaude avec passage obligatoire sous la douche TRES froide pour les bienfaits corporels et surtout pour entrer plus facilement dans le bain qui frôle les 60 degrés.
L'eau est chargée en minéraux, ce qui lui donne une couleur ocre tirant sur le verdâtre.
Ces endroits très fréquentés par les locaux sont des lieux intéressants. On y apprend plein de choses en discutant sur leur culture, leurs modes de vie, leur opinion sur la politique menée dans leur pays, etc.
Le groupe avec lequel nous parlons est très content de la présidence actuelle.
Par contre en France "Il faut arrêter les grèves! Les français rêvent de leur retraite mais le jour où l'heure sonne enfin, ils sont tristes de quitter leur boulot et de se retrouver inutiles pour la société...".
Nous on ne connait pas grand monde qui se plaint d'être en retraite mais apparemment cet ancien marin équatorien sait de quoi il parle ! Après tout il est allé au Havre pour son travail et à visiter Paris!

L'après midi on part pour le sentier de la Virgen (la Vierge Marie).
Départ 13h. On monte, on monte, on monte...Et on arrive au mirador Bella Vista (Belle vue). On continue vers le village de Runtun. Petite pause au mirador du volcan Tungurahua, mais les nuages ne sont pas décidés à s'écarter. Enfin on redescend vers la fameuse Virgen: statue qui domine la ville. Le chemin est très pentu et un peu laissé à l'abandon. Mais la vue est très jolie sur les montagnes qui nous entourent.

Depuis 1 mois Baños fête la Virgen: fanfares, pétards, processions et ce à toute heure du jour et de la nuit !

La ville en elle-même n'est pas très jolie mais la place de l'église est très bien aménagée. La place est fleurie et arborée et l'église est construite en pierres volcaniques noires.

vendredi 22 octobre 2010

La route des cascades

Ce matin on part pour 60km de vélos dans la vallée entre Baños et Puyo.
Sur la route on s'arrête plusieurs fois pour admirer plusieurs cascades:
- La cascade d'Agoyan
- El manto de la novia (Manteau de la fiancée). On peut s'en approcher en empruntant une nacelle. Cette nacelle existe depuis 7 ans et a permis aux habitants de l'autre rive de la rivière de gagner un temps précieux lorsqu'ils quittaient leur habitation. Avant ils devaient descendre la falaise par un sentier, emprunter un pont suspendu et remonter par un autre sentier pour rejoindre la route.
- Tarabita
- El pailon del Diablo: pour y accéder on descend par un sentier ombragé, on accède a un pont suspendu pour avoir une vue d'ensemble sur la cascade. On peut également s'approcher au plus près de la cascade en assurant un parcours du combattant ! Il suffit de ramper dans un passage creusé dans la paroi.
- Machai : elle se trouve dans un parc et on y accède par un sentier écologique. En bas des piscines et un jaccuzy ont été aménagés et sont alimentés par l'eau de la cascade. Adrien s'est baigné dans le bassin d'eau froide, froide, froide!

Le vélo c'est pas compliqué, faut pédaler.
Le problème c'est quand on n'en a pas fait depuis 20 ans et qu'on se retrouve sur une route entre taxis, bus, camions et voitures qui roulent vite! Et le deuxième problème c'est quand le vélo est un VTT et qu'il faut "ANTICIPER", comme m'a répété 20 fois Adrien! Oui, il faut choisir la vitesse avant même de commencer à monter, de savoir si on aura la force de pousser ou si on ne pédalera pas dans le vide. Parce que si on veut changer de vitesse pendant la montée, tout se bloque! Et le pire ce sont ces nouveaux vélos avec 4 boutons pour les vitesses, marqués "High" et "Low" de chaque côté du guidon. Moi je suis pas bilinguale en anglais! C'est un peut comme faire des maths de terminale en anglais cette affaire!
Le point positif les filles ? Plus besoin de recourbe-cils, avec mes pointes à 40km/h j'ai les cils recourbés pour 3 mois.

jeudi 21 octobre 2010

Le marché de Saquisili

Debout 2h30 pour prendre l'unique bus qui nous conduira vers le village de Saquisili et qui part à 3h...3h40...
On arrive donc très tôt au marché. Il s'agit d'un marché pour locaux. Ici, pas d'artisanat, que des fruits, des légumes, des graines.
Il fait très froid et après 3h30 passées dans un bus, on a envie de prendre un chocolat chaud. Ca tombe bien, au marché des déjeûners sont servis dans des comedors. Pendant qu'on boit notre chocolat à l'eau chaude accompagné de beignets au fromage (oui, on s´habitue à tout mais je plains toujours mes Krisprolls)les locaux mangent du poulet, de la soupe, du riz et...un chocolat chaud! Il est donc 7h du matin.

Après ce petit encas nous faisons le tour du marché. Fraises, bananes, petits poids, oeufs, poireaux etc. Et...matelas. Enfin, ce sont plutôt des nattes qui servent de matelas. Mais dans les hôtels ils nous épargnent ce suplice, rassurez-vous!
Après avoir fait le tour de la place, nus repartons prendre un bus pour Baños, plus au sud de l'Equateur.

mercredi 20 octobre 2010

Les Andes

C'est comme un nouveau voyage pour nous! Les paysages sont tellement différents, tellement sauvages dans les fameuses Andes.
On quitte Quito pour faire la boucle de Quilotoa.
Quilotoa est un minuscule village qui se trouve au coeur des montagnes, sur le cratère du volcan du même nom, au centre duquel se trouve une lagune.
Ici les Quechuas ont tous construit des hôtels. On est logé chez Manuel et sa nombreuse famille. Ils sont très gentils, très accueillants, très serviables. C'est un bonheur de se trouver parmi eux.
Pour se doucher il faut demander à Manuel qu'il ouvre l'arrivée d'eau et préciser qu'on la veut chaude... Après 3 mois de douches froides, c'est un luxe de se laver à l'eau chaude, surtout à 8 degrés dehors et dans la chambre! Oui, il n'y a pas de chauffage mais nous avons un poêle à bois pour la nuit. Autant vous dire que la température monte rapidement en quelques minutes mais il faut évidemment alimenter en bûches souvent. Puisque qu'Adrien ne veut pas se lever la nuit..les matins sont frileux !


La première journée nous partons faire le tour du cratère. Quatre heures de marche dont trois dans un brouillard épais qui nous empêche d'admirer la lagune... Vers la fin de la rando les nuages nous font une petite faveur et nous pouvons enfin contempler cette lagune qui se trouve 400 mètres plus bas. Les habitants de Quilotoa affirment qu'elle n'a pas de fond. Les géologues l'estiment à 240m.
Dans l'après midi nous empruntons le chemin creusé dans la roche pour descendre jusqu'à l'eau. La lagune est verte à cause du soufre. Encore 2h15 de marche. Fait étonnant, on ne trouve pas de roche volcanique ici mais du sable et de la roche blanche friable.
La deuxième journée nous partons pour Chugchilan, un village situé à 14km. Pour le rejoindre depuis Quilotoa il faut reprendre le sentier du cratère. Ce matin le soleil est au rdv et la vue est imprenable. On a même la chance d'apercevoir l'Illiniza enneigé, le volcan aux deux cimes suite à l'effondrement de la caldeira au nord et au sud.. En descendant vers Guayama, un village à mi-chemin entre Quilotoa et Chugchilan, le paysage est époustouflant. Les montagnes s'enchaînent à perte de vue. La région est très sauvage, les sols très secs, la végétation se réduit à des herbes jaunâtres, des broussailles, quelques arbrissaux et des fleurs de montagnes rouges, oranges, violettes ou blanches qui donnent un peu de couleur à ces montagnes marron, rousses, grises, kaki. Nous croiseront beaucoup de moutons, quelques chevaux, des chèvres et deux lamas dans le jardin d'un particulier. Les lamas servent principalement à transporter les charges alors que les alpagas donnent la laine et la viande.
A Guayama, on fait une pause et on profite de la sortie des classes pour demander au maître la permission de visiter sa classe. Ses élèves ont 7 et 8 ans. La classe n'a pas de tableau (c'est la seule de l'école) donc il écrit tout sur des affiches. L'école comprend 7 classes plus 2 salles d'accueil pour les enfants de 0 à 2 ans. Les couches et les vêtements de rechanges sèchent donc dans la cour de récré. Les enfants ont différentes structures en bois pour jouer et même une tyrolienne !! A côté de l'école se trouve la bibliothèque. L'école compte plus de 200 élèves venant de Guayama et des villages environnants. La pause déjeûner est de 11h à 11h30. Tous les élèves et les maîtres sortent avec leur assiette creuse et leur tasse pour aller manger dans le parc où sont servis les plats. Un robinet sur le trottoir suffit pour faire la vaisselle.


Après cette pause nous reprenons notre chemin vers Chugchilan. Il nous reste 1h30 de marche environ. Les habitants des montagnes marchent énormément puisque leurs villages sont très peu desservis, environ 1 bus par jour. Du haut de la montagne on peut observer les différents sentiers qui se sont formés à force de passages. On emprunte celui qui a été creusé dans la roche. On marche entre des parois de 5 ou 6m.
Après un arrêt pique-nique au bord de la rivière, nous entâmons la dernière "ligne droite". Chugchilan se trouve à 3200m et nous à 2950. La dernière heure est donc la plus difficile puisque nous devons monter. En plus ce matin nous sommes partis avec les gros sacs. C'est lourd mais la récompense est telle qu'on en oubli le poids.

dimanche 17 octobre 2010

Equateur

Après 7h de vol, dont une heure de rab pour le plaisir (on attend toujurs de savoir la raison) nous voilà en Equateur, à Quito.

On retrouve Audrey et Patrice qu'on avait croisé à Santa Elena au Costa Rica et qui ont pris le même vol que nous. Direction l'Auberge Inn, tenue par un suiss. Baguette et croissants au petit dej et fondue savoyarde au resto...Hum hum, ça donne envie.
D'autant plus que les Carïbes sont derrière nous et on retrouve nos polaires... Quito se trouve à 2800m d'altitude et il fait 11 degrés en sortant de l'aéroport.

La premier jour on part visiter le quartier colonial avec ses places, ses basiliques, ses cathédrales, ses maisons aux façades rococo, etc. On visite aussi le musée de l'art précolombien (avant la conquête espagnole) où on verra l'art des différents peuples indiens.
La ville est très vivante et les habitants agréables.


Le deuxième jour on part à "la mitad del mundo" c'est à dire "la moitié du monde".
QUITO, en quichua, veut dire Moitié (qui) de la Terre (To)
Ici, en 1736, le français Charles Marie de La Condamine, effectua les relevés permettant de situer l'équateur. Les mesures prises lors de l'expédition établirent que la Terre n'est pas parfaitemant ronde et présente un renflement à l'équateur.
Le site mérite le déplacement au moins pour le symbole et l'importance historique.
Un monument de pierre heut de 30m et surmonté d'un globe de cuivre, se dresse au centre de la Mitad del Mundo.
En réalité les relevés par satellite ont démontré que la ligne de l'équateur passait à 240m de la ligne définie par de La Condamine.
A cet endroit se trouvait un site indien sacré édifié il y a plus de 1000 ans.
Ensuite visite du musée Intiñan dans lequel nous allons mener plusieurs expériences ludiques:
- faire tenir un oeuf sur un clou alors que c'est quasiment impossible,
- se rendre compte qu'on perd de la force lorsqu'on se trouve sur la ligne. L'expérience consistait à tester la force de nos doigts sur la ligne puis à quelques mètres plus loin.
- observer l'eau tourner dans des sens opposés dans un évier selon la place de ce dernier, au nord ou au sud. Sur la ligne, l'eau s'écoule sans tourner.

Pour finir on a eu le droit à la danse du diable qui a choisi 2 partenaires dans le groupe de touristes, devinez qui ????

mardi 12 octobre 2010

Le canal de Panama

L'idée de construire un canal remonte au XVème siècle lorsque les explorateurs souhaitaient unir les deux océans, Atlantique et Pacifique, pour racourcir les distances des transports maritimes et éviter le Cap Horn.
En 1881 les travaux commencent sous la direction de l'ingénieur et promoteur français Ferdinand de Lesseps. Plus de 19 000 travailleurs venus des Antilles et notamment de Jamaïque vont oeuvrer pour cet ouvrage gigantesque. Vingt ans plus tard le projet échoue. Des milliers de morts à cause de le fièvre jaune et de la malaria réduisent considérablement les effectifs et l'argent manque de plus en plus.
En 1903 les Etats Unis reprennent le projet et le mènent à bout.
Malgré l'échec français, on trouve la Place de France dans un beau quartier de Panama Ciudad avec le buste de Ferdinand de Lesseps. Les panaméens nous mettent à l'honneur autant qu'ils réduisent l'importance de l'intervention américaine...Del'eau dans le gaz entre les deux nations ?

Ce matin nous sommes donc allés visiter la fierté du Panama. Nous avons vu le passage de 3 vaisseaux. Les bateaux sont gigantesque!
Le passage est évidemment payant. La moyenne est de 9000 dollars. Le prix est fixé en fonction de la longueur du navire et de son poids.
Le passage le plus couteux a été payé par un navire norvégien et s'élevait à plus de 375 000 dollars.
Le passage le moins couteux a été payé par l'aventurier américain Richard Halliburton en 1928. R. Halliburton a payé 36 cents puisqu'il a traversé le canal à la nage!

lundi 11 octobre 2010

Santa Catalina

Après les caraïbes, direction le Pacifique avec nos copains Eric et Loïc.
Ils surfent...on va apprendre !
Il nous faut une journée de voyage pour rejoindre ce "spot de surf" (lieu, endroit...oui il faut parler anglais quand on surf, c'est plus "in").
Notre petite cabane est bien située, on a vue sur l'océan et sur l'île Santa Catalina.
Notre objectif : apprendre à se mettre debout sur une "board" (planche) et passer une journée sur l'île de Coiba, classée patrimoine de l'Unesco.

Jour 1: après une rapide explication de "comment on s'y prend pour manier l'engin", Eric et loïc partent surfer la wave (vague) pendant que nous barbotons dans la "mousse" (écume). Et Adrien se débrouille pas mal du tout les amis!
Le midi on fait la connaissance de Yann qui possède un hôtel-resto avec Julia sa femme. Super accueil et bouffe excellente !!!!!!!!! Vue sur la plage. Il nous donne le numéro de téléphone d'un marin qui possède un voilier et propose ses services pour conduire les touristes à Coiba. Malheureusement il est à 2 jours de mer et ne sera pas là avant mercredi. Nous ne serons plus là...On se renseigne auprès des agences locales mais les prix dépassent l'entendement. On pensait avoir atteint le maximum question prix au Costa Rica mais on voit que les panaméens se lachent un peu trop! Il faut dire que les principaux touristes sont américains (des USA) et ils acceptent de participer aux activités quelques soient les prix, sans jamais négocier. Pourquoi les agences baisseraient leurs prix ?
Le soir, petit partie de belotte. Dudu, je suis vraiment désolée de t'apprendre que ton coéquipier a perdu tout son savoir faire. Nous l'avons ratatiné avec Loïc,qui apprenait le jeu!
Loïc, as-tu trouvé quelle carte était plus forte que le valet à l'atout???

Jour 2: surf. Adrien est toujours debout...j'arrive à prendre la mousse...mais je me mets aussi debout! 2 fois en 1h! Les vagues sont puissantes et comme vous le savez j'ai une récente expérience avec le Pacifique. Cette fois je rentre en position "lame" dans les vagues, c'est moins dangeureux. Je me retrouve ceci dit en monokini plusieurs fois et je frôle le zérokini aussi. J'ai les genoux et le ventre pelés, des bleus aux bras et à la hanche. Adrien aussi est pelé !
Alors pour ceux qui veulent tenter leur premier surf, conseil, t-shirt et short! Et comme dit Eric, au début c'est ingrat alors patience ! Sinon faut aller faire du "chevaaaaaaal" (bisou Manue).
Le soir petit resto avec Dominique, en voyage au Panama pour 4 mois.
Demain on rentre à Panama ciudad pour visiter le canal et prendre l'avion le 15 pour l'Equateur.
Les gars prennent la route de Boquete: photos de la balade à cheval obligatoire et on veut un film de la rencontre entre Eric et le puma! Bise, bon trip.

vendredi 8 octobre 2010

Archipel San Blas

Nous revoilà !
Alors nous n'avons passé que 3 jours sur l'archipel puis nous sommes partis sur la côte Pacifique.
Explications:
L' archipel est magnifique, les îles sont très nombreuses, l'eau turquoise, etc, etc.
Nous sommes partis en taxi avec Philips, un léton. Arrivés à Carti, nous avons pris un bateau-taxi qui nous a transporté jusqu' à l'île de Chichimé, chez Umberto.
Et là...c'est la grosse surprise! L'île est minuscule, on fait le tour en 15 minutes en prenant son temps. Quatre familles y sont installées.
Les Kunas, indigènes des San Blas, vivent dans des cabanes. Umberto et sa femme en possèdent cinq : une cabane "à tout faire" et une cabane-cuisine + 3 cabanes pour les touristes. A l'intérieur on y trouve un lit ou...rien ! Il faut donc amener son hammac.
Dès notre arrivée l'aide cuisinière insiste pour nous vendre ses Molas, tissus brodés. Ils peuvent valoir jusqu'à 50 dollars !!! On tique un peu...
Le soir, Lisa, employée temporaire, nous informe qu'Umberto part au marché le lendemain et qu'il peut nous poser sur Isla del Perro au passage. On pourra "visiter" une nouvelle île et plonger pour observer les poissons dans l'épave de bateau qui se trouve à quelques mètres seulement de l'île.
Le lendemain nous mettons donc le pied vers 8h sur la fameuse isla del Perro...Il doit falloir 5 minutes en traînant pour en faire le tour ! La visite est rapide! Heureusement qu'on a masques et tubas pour plonger un peu. Vers 11h il se met à pleuvoir, on se réfugie dans une cabane en attendant le retour d'Umberto prévu vers 13h...
En rentrant sur Chichime, on fait connaissance avec Eric et Loïc, de Saint Jean de Luz, qui viennent d'arriver. Nous atteignons le nombre incroyable de 5 touristes sur l'île. On est à 2 doigts de se marcher sur les pieds!
Le lendemain il faut absolument trouver des activités pour ne pas sombrer dans le désespoir!
Et oui c'est un peu "Chichime ou comment apprendre à être patient, à lutter contre la tentation, à ne rien faire, à être créatif, etc"
Alors Adrien se transforme en Géo du club med de Chichime.
Activité 1 : snorkeling
Activité 2 : ouverture de noix de cocos
Activité 3 : pêche aux crabes, donc il faut d'abord attrapper les crabes!
Pendant ce temps Philips le poète léton peint une nature morte à l'aquarelle, une noix de coco. Et oui, noix de coco quand tu nous tiens !!
Activité 4 : match de volley
Puis des vendeurs de langoustes passent en barque...miam miam! Petites langoustes et gros crabes pour le diner, quoi de plus tentant ? Merci Loïc et Eric pour ce repas!
Le temps tourne et le vent se lève, la pluie menace. On prend tous la décision de quitter l'île le lendemain. Mais avant ça on met le feu à l'île ! Grande ceinture de feu pour la nettoyer des branches de palmiers tombées et des détritus. Ouiiii, un peu d'animation!
Retour à Panama Ciudad le 8.
Bilan :
- archipel magnifique et certainement paradisiaque en saison sèche.
- préférez une traversée en bateau plutôt qu'un séjour sur une île. Sans moyen de transport le temps est vraiment long.
- merci Lisa pour ton très bon accueil. Le lonelyplanet devrait revoir son article. Umberto n'est plus aussi accueillant qu'il y a 4 ans, lors de la rédaction du fameux guide. La tribu Kuna ne vit plus du tout en marge de la société et a très vite compris le système. Pour résumer, le séjour de 3 jours nous est revenu très cher :50 dollars de taxi, 20 dollars de bateau, 15 dollars par jour pour dormir et manger du riz et des têtes de poissons, 2 dollars pour le droit d'accès à une autre île, 2 dollars pour le droit d'accés à Chichime et les 6 dollars de droit d'entrée sur le territoire Kuna. Oui les Kuna ne se considèrent pas Panaméens... Ces prix sont par personne évidemment. Je vais peut-être monter une société de taxi Kuna au lieu de retourner à l'école: 125 dollars pour 1h30 je trouve ça relativement intéressant!
Et en plus il faut amener de quoi boire un coup ou grignotter parce qu'il n'y a aucun magasin sur l'archipel. A Chichime il y a un frigo où on a pu déposer quelques bières... que les gros riches propriétaires de voiliers qui mouillent depuis des mois sur l'archipel sont venus nous voler ! Ben voyons...
- la culture Kuna ???? Wikipedia vous en dira plus que nous. L'accueil est effectivement chez l'habitant mais pas AVEC l'habitant. On regrette qu'aucune activité de pêche ou autre n'ait été proposée. En plus petit problème de communication puisque les Kunas ne parlent pas espagnol. Ceci dit Lisa le parle et Umberto aussi, mais il n'est jamais sur son île!
- L'authenticité n'est plus...dollars, dollars, dollars...

lundi 4 octobre 2010

A dans une semaine !!

Sur les bons conseils d'un certain Julien Brunet (oui, tout est possible dans ce monde de fou), nous partons dès demain sur l'archipel de San Blas.
La-bas nous serons logés chez l'habitant. Les quelques 350 iles sont habitées par la communauté indigène des Kuna.
Umberto, le chef de l' ile, va nous recevoir, nous loger et nous nourrir.
Nous serons couper du monde pendant 7 jours, le téléphone et l'accès internet étant bannis.
Nous vous donnons rdv le 12 octobre.
Passez une bonne semaine.
Caro et Adri.

dimanche 3 octobre 2010

Panama

Joyeux anniversaire Annie!
Aujourd hui c est frontiere. Depart 9h de puerto Jimenez. Sauf qu on avait pas pense qu on etait dimanche et que le dimanche il y a beaucoup moins de transports.
On commence par prendre un bateau pour traverser le golfe Dulce et rejoindre la ville de Golfito. Mais on ne partira que lorsqu il y aura 8 passagers, pas avant. Apres 45 minutes d attente et le compteur toujours bloque a 7 passagers, une pluie salvatrice tombe enfin!
Le "capitaine" embarque tout le monde pour eviter qu on prenne une saucee et en 25 minutes on debarque a Golfito. de la bus pour Ciudad Neily, puis changement pour la frontiere.
Frontiere : moins pire que les autres! Oui c est possible! Sauf qu il a fallu montrer la preuve que nous comptions bien quitter le territoire un jour et que nous sommes en possessions de 500 dollars. Pour le vol, impression du billet pour l'Equateur, pour les sous...c est bon, on va pas non plus faire un etat des lieux de nos comptes depuis 1985 ! La dame de la douane nous laisse passer...Bus jusqu'a la ville de David puis changement pour Panama. Arrivee a 23h30.
Ce soir c est hotel Casa Luna. Tres auberge espagnol. On est dans un dortoir avec Lea une francaise qui bosse dans le tourisme ici meme et 3 israeliens.

00h05: on trinque pour les 30 ans d' Adrien, face a la nouvelle ville et ses buildings illumines. Joyeux anniversaire!!!!

samedi 2 octobre 2010

Matapalo

Matapalo est une zone de la peninsule d' Osa principalement habitee par des americains des US. Ceux ci ont d ailleurs eu l intention il y a quelques annees de s approprier le lieu afin que personne n est acces aux plages. mais c etait sans compter sur la population locale, le gouvernement et la police qui ont mis un "oh la"
a leurs pretentions.
Ici on peut observer de tres nombreuses especes d animaux, comme a Corcovado et les plages sont prisees par les surfeurs.
Nous aurons le plaisir a nouveau de pouvoir admirer des singes, des peroquets rouges, des agoutis, des toucans, des grenouilles vertes et noires, un iguane vert, des rapaces, des hiboux et meme les narines d une tortue venue respirer a la surface de l eau. Les plages sont aussi magnifiques. Les degrades de bleu donnent simplement envie d y plonger pendant des heures malgre les vagues assez importantes.
Rodolfo est un guide extra. Il nous apprend beaucoup de choses sur la vie animale et vegetale de la peninsule. Par exemple les singes capuccino avaient une esperance de vie de 45 ans mais depuis que les touristes les nourissent pour pouvoir les approcher, ils ne vivent plus que 15 ans.
Matapalo vient de MATA : tue et PALO : baton. Cette zone est appelee ainsi en raison d une forte presence de plantes parasites qui s enroulent autour des arbres et puisent leur seve jusqu a ce qu ils meurent. Des tours sont organises pour grimper a la cime des arbres en passant par le tronc vide!
Apres ces 2 jours intenses, nous attendons le collectivo qui doit nous ramener jusqu a Puerto Jimenez. Il doit passer a 17h...a 18h on l attend encore, dans le noir, sur le bord de la piste. Embourbe ? Accidente? Impossible de le savoir donc nous arretons une camionnette qui transporte deja 5 employes d hotel. Et c est parti pour une heure de tape-cul intensif! La planche sur laquelle est assis Adrien et 2 autres personnes finit par ceder a force de rebonds. Il termine alors le trajet assis sur la barriere qui ferme la camionnette. pas tres confortable...

vendredi 1 octobre 2010

Parc national Corcovado

C'est parti pour 2 jours de découverte du parc le plus protégé du Costa Rica.
L'aventure commence à 6h du matin. La route est tellement mauvaise que ce n'est pas un bus qui nous transporte mais un camion-benne aménagé. A chaque trou on fait des bonds. Heureusement le proprio a installé des sièges et des dossiers rembourés depuis quelques temps. Les pluies torentielles qui s'abattent depuis quelques mois sur le Costa Rica et notamment sur cette zone abiment tous les jours un peu plus la piste. C'est à la pelle que le chauffeur la répare. Après 15 minutes de travaux "publics", nous repartons. En plus des énormes nids de poules, il y a les rivières qu'il faut franchir à gué.
Nous arrivons à Carate à 9h, après avoir parcouru nos 40km...
D'ici nous entamons nos 21km de la journée. On rejoint la station de rangers de La Leona, à l'entrée du parc, en passant par la plage. Après avoir installé la tente, nous commencons la randonnée dans le parc. Le sentier forestier longe la très belle plage de Corcovado. Le rythme n'est pas très soutenu, nous privilégions l'observation des animaux. Et on en verra de toutes sortes : coatis, singes titi, singes araignée, singes capuccino, oso hormiguero (fourmilier), bébé boa, péroquets rouges, faucons de foret, colibri, dinde royale, gavilan cangrejo(rapace mangeur de crabes)et autres oiseaux.
Le soir, à la tombée de la nuit, nous partons à la recherche de tortues marines qui viennent pondre sur les plages en ce moment. Malheureusement nous rentrerons bredouille. Le lendemain matin cependant, nous pourrons voir de nombreuses traces de leur passage ainsi que leurs oeufs déjà mangés par les coatis ou volés par des hommes. Elles sont arrivées pendant la deuxiéme marée durant la nuit... Une autre fois peut-etre!